un samedi après-midi dans la famille Zucchini

C’est une propriété familiale depuis les années 1800. C’était une propriété où l’on cultivait la rose et le jasmin. C’est une grande famille. On dit toujours de nous que l’on est un peu clanique. Mais la maison est toujours ouverte, il y a toujours beaucoup de gens. C’est aussi un état d’esprit que l’on véhicule de génération en génération. C’est difficile de vivre en famille, de vivre en vase clos. Le samedi et voir samedi, dimanche ça nous permet de resserrer les liens et de cultiver quelque chose que l’on avait déjà quand on était enfant. C’est une famille d’Italien, c’est une famille où il y a la maman qui est très présente. C’est une famille où on est centré autour de nos parents. C’est vraiment mon équilibre. Je suis une personne qui n’a pas beaucoup d’amis. Je suis plutôt solitaire. C’est ma zone de confort et je n’ai pas besoin d’autre chose. Et les membres de ma famille que vous voyez là sont à la fois mes amis et ma famille. C’est mon équilibre féminin. Et quand on ne se voit pas, on se manque. Je suis devenue beaucoup plus exigeante sur la qualité des relations que j’ai à l’extérieur. Je ne veux pas de mauvaises ondes. Mon SAS de décompression, il est là. À l’origine c’était l’atelier de mon grand-oncle. Petit à petit, on a commencé à faire les marchés de noël et maintenant, c’est notre atelier, on bricole. C’est une famille très manuelle. Ça me tenait à cœur de garder cette maison. On se dit qu’on pourra tous continuer de vivre ensemble. C’est beau. Je vais chercher le gâteau, pour que tout le monde mange un bout de gâteau.